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La logothérapie et l'analyse existentielle en France et dans le monde. Le CALIF ....
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Partager un regard logothérapeutique sur les films que nous avons vus.
1Transcendance
Partageons notre expérience de la transcendance et comment elle peut nous aider à transformer notre existence
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- Transcendance"être transcendant signifie, au sens strict, "n'avoir aucune mesure avec", ou encore "être absolument incommensurable à ". La transcendance- de même que l'égalité ou la supériorité- renvoie toujours à une modalité de rapport. Mais elle a ceci de particulier qu'elle désigne un rapport d'incommensurabilité, c'est-à -dire, paradoxalement, une absence de mise en rapport possible. Ainsi, de même qu'être égal ou supérieur ne signifie rien en soi, mais seulement par rapport à un autre terme, de même être "transcendant", ne signifie rien en soi, mais seulement par rapport à : comme telle, la transcendance n'implique aucunement l'hypostase - le supposé - d'un "être transcendant" ...On peut parler de transcendance sans que cela implique d'admettre ipso facto l'existence d'un "être absolument transcendant"... Ce qui revient à la déconnecter de toute hypothèse théologique: la question de la transcendance est radicalement distincte de celle de l'existence de Dieu. être "transcendant" ne signifie pas être "infiniment supérieur", mais simplement "être incommensurable à "., "d'un ordre absolument autre que". ... Et donc, d'admettre aussi ce corollaire , tout ce qui peut être, d'une manière ou d'une autre, rapporté au monde n'est pas transcendant par rapport au monde puisque transcendant précisément être "d'un ordre absolument autre que". Un regard phénoménologique "autre" sur ce que peut signifier la transcendance. CM
- Transcendancel''être humain est-il transcendant par nature? la transcendance de la conscience morale : »le Dieu inconscient » chapitre 5 : « sois le maître de ta volonté » : maître de ma volonté, je le suis dans la mesure où je suis homme, mais où en même temps je comprends dans son vrai sens ma condition d'homme ; dans la mesure où je la comprends comme liberté, comme pleine responsabilité de toute mon existence. ; mais si par delà je dois être « esclave »de ma conscience,il faudra bien alors que cette conscience soit quelque chose d'autre, de plus que moi-même, il faudra bien alors que ce soit quelque chose de plus élevé que l'homme, lequel ne fait évidemment qu'entendre « la voix de la conscience ». ; -il faudra que ce soit quelque chose d'extra humain. En d'autre termes : esclave de ma conscience, je ne puis l'être que si, dans ma compréhension de moi-même, je comprends la conscience morale comme un phénomène qui dépasse ma simple nature humaine, et par là si je me place au point de vue de la transcendance pour me comprendre moi-même et mon existence. « esclave de ma conscience », je ne puis l'être à proprement parler que si le dialogue avec ma conscience est authentique conversation à deux, plus donc qu'un simple monologue. Cette voix, l'homme ne fait que l'interroger, et ce n'est pas lui qui parle en elle, bien au contraire, seul le caractère transcendant de la conscience morale nous permet en somme de comprendre l'homme, et particulièrement de comprendre en un sens profond son caractère d'être personnel : à travers la conscience morale de la personne humaine, c'est une instance extra-humaine qui se fait entendre (per-sona = nouvelle définition de la personne). Quelle est cette instance, nous ne pouvons d'ici le découvrir encore, uniquement à partir de problème que la conscience morale pose quant à sa source première, son enracinement dans le transcendant. Mais une chose au moins peut fort bien être affirmée : c'est que cette instance extra humaine doit, de son côté, être nécessairement de nature personnelle. Remarquons d'ailleurs que de cette conclusion ontologique on de varit pouvoir conclureen retour à ce que l'on nomme la ressemblance de la personne humaine « faite à l'image de ... ». Fait psychologique immanent, la conscience morale renvoie donc d'elle-même à la transcendance. ...On ne comprendra intégralement la conscience morale que dans le sens d'un renvoi à une origine transcendante. … On ne peut pas tout comprendre, et surtout pas la conscience morale, sans remonter d'abord à une origine transcendante. La conscience morale ne devient compréhensible que si nous lui reconnaissons une provenance extra humaine.. Le fait psychologique de la conscience morale n'est donc que l'aspect immanent d'un phénomène transcendant. La conscience morale n'est que le côté immanent d'un tout transcendant, qui en tant que tel domine la plan de l'immanence psychologique et précisément le transcende. C'est pourquoi aussi on ne peut jamais en faire une projection du domaine spirituel sur le plan inférieur du psychique, comme le tentent vainement toutes les « explications » entachées de psychologisme/ L'homme irreligieux n'est rien d'autre que celui qui méconnaît cette transcendance de la conscience morale. Car l'homme irreligieux a bien , lui aussi, conscience et responsabilité. Seulement il n'interroge pas plus avant, ne se demandant pas vis à vis de quoi il est responsable, ni d'où provient sa conscience morale. L'homme irreligieux est donc celui qui s'en tient à la facticité de la conscience morale, celui qui s'arrête pour ainsi dire à son seul aspect immanent. Mais la transcendance est également intentionnalité
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