
Pour Tillich, suivi par May et Yalom, la culpabilité morale est parfois un moyen d’éviter la culpabilité existentielle. Chez Frankl, la culpabilité existentielle est un des éléments de ce qu’il appelle la triade tragique, elle est constitutive de notre condition humaine. Nous serions donc potentiellement tous coupables! Ce sentiment , souvent mal perçu, peut toutefois devenir un moteur de transformation personnelle et de croissance. Encore faut-il être attentif à cette voix de la conscience vers l’authenticité et les valeurs … ‘Qu’ai-je fait de mes talents ?’… ‘Est-ce que j’ai répondu comme il faut aux questions de l’existence ?’ ‘Est-ce que je n’arrive pas à devenir qui je pourrais être ?’. ‘Que faire de la souffrance associée ?’.
Nous avons partagé ce que la culpabilité représentait pour chacun d’entre nous, notre façon de la saisir dans sa vie et de la questionner, et éventuellement d’en faire une opportunité de relancer notre dynamique existentielle.
La carte heuristique ci dessous essaie de résumer ces échanges... Bonne lecture !
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